Le Clémenceau

Le Clémenceau

Le tigre des mers, au bout d’une ficelle, revient à la maison. ” Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage” . Tout est dit. Ou presque.

Il reste les conclusions à tirer
Première conclusion: Un porte-avions est un déchet dangereux.

Si on veut faire progresser l’idée du recyclage des matériaux et objets divers usagés, je crois qu’il faudra fermement cesser de les appeler déchets dangereux. L’acier, le cuivre, l’étain, l’aluminium,…etc. contenus dans le porte-avions ne sont pas dangereux. Quant à l’amiante elle n’est pas plus dangereuse, si elle est traitée avec compétence. Elle est même un très bon matériau de consolidation des bétons de fondation.
En mettant en exergue la dangerosité des matériaux à recycler, les Robins pistache ont porté atteinte à la valeur du recyclage. Cela sera un argument de réflexion négatif pour de nouveaux entrepreneurs voulant investir dans cette filière. Ce vide devra être comblé par de plus grosses subventions.
Deuxième conclusion: L’industrie Indienne est incapable de recycler un porte-avions.

Les protagonistes de cette action spectaculaire faite en grimpant sur le navire avec des banderoles ont porté une grave atteinte à la crédibilité de l’industrie Indienne.
Et le gouvernement Indien n’a rien fait pour prouver le contraire.
L’opposition au rachat d’Arcelor par un milliardaire Indien apparaît comme la suite logique à l’image négative donnée par l’Inde dans l’affaire du Clemenceau.
Troisième conclusion: La France est la risée du monde.

Si la France était capable de recycler le Clemenceau pourquoi l’avoir baladé jusqu’en Inde sans être sûr que le chantier indien était capable de faire ce travail ?
Et comme d’habitude le responsable de ce gaspillage d’argent public n’est pas coupable d’incapacité.

Avec tout cet argent gaspillé, on aurait pu loger combien de S.D.F. ?

Les Déserts… Savoie… le 27 mai 2006.
Le-grincheux.

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